ACCUEIL I et ACCUEIL II Ces sculptures symbolisent l’accueil. Elles sont réalisées en noyer. Les deux versions sont faites dans le même arbre, dans la continuité du même morceau. Accueil 1 et Accueil 2 se fondent sur l’histoire du chêne de Mamré. C’est une histoire extraite de la Genèse (Genèse 18) ou comment Abraham donna l’hospitalité - sans leur demander leurs papiers - à trois étrangers qui lui sont apparus sous un chêne, ou d’après certaines variantes, sous un térébinthe. Selon1
ACCUEIL I et ACCUEIL II
Ces sculptures symbolisent l’accueil.
Elles sont réalisées en noyer.
Les deux versions sont faites dans le même arbre, dans la continuité du même morceau.
Accueil 1 et Accueil 2 se fondent sur l’histoire du chêne de Mamré. C’est une histoire extraite de la Genèse (Genèse 18) ou comment Abraham donna l’hospitalité - sans leur demander leurs papiers - à trois étrangers qui lui sont apparus sous un chêne, ou d’après certaines variantes, sous un térébinthe.
Selon les interprétations, il s’agissait d’anges ou de Dieu lui-même, sous ses trois formes : Père, Fils et Esprit. Il n’est pas nécessaire d’avoir la foi pour apprécier l’histoire, la Bible pouvant être considérée comme un texte symbolique et poétique dont on peut retenir et cultiver les images positives.
De ces quelques « versets », Abraham est devenu le paradigme de l’hospitalité dans la Bible.
D’autres représentations sont apparues dans le temps et on raconte que les trois cyprès que l’on trouve très fréquemment dans le midi de la France à proximité des maisons sont un symbole d’accueil et se fondent sur l’histoire du chêne de Mamré.
Mais on dit également que les trois cyprès en Provence relevaient plutôt de l’indication « ici on peut boire manger et dormir ». Deux cyprès ne représentant que « le boire et le manger »…
On en pensera ce que l’on veut, en ne retenant de l’inspiration de cette sculpture, que l’accueil de l’étranger - l’autre, dans un sens plus large.
Le bois est traité en transparence, comme un découpage.
Seuls les trois personnages qui en ont été extraits apparaissent à angle droit, en relief, à l’endroit où ils ont été découpés.
Issus de la même matière, mais façonnés par l’artiste, dans leur orientation et leurs formes révélant d’autres lignes de vie, ils sont les « autres ».
Le cadre de métal porte deux intentions : encadrer une idée, en affirmer sa force et souligner la forme non rectiligne du noyer dont est issu le bois
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Luc Mazurelle - sculpture et gravure - vit et travaille entre Villeurbanne et le massif de la Chartreuse